CHINOIS QUAND TU ME TIENS

En général, j’évite de répondre et de travailler pour des pays comme la Chine. Question de tarifs, de sous tarifs devrais-je dire.

 

Mais ce jour là, j’étais d’ humeur pro globalisation apparemment, et je réponds à une annonce comme seul Proz est capable d’afficher. Je réponds et j’offre un tarif inférieur à mon tarif normal en pensant, pauvres petits chinois, quand-même, faisons un effort.

 

Mail du Chinois :

Merci de votre réponse, mais vous pourriez faire un effort sur les tarifs. Vos collègues demandent beaucoup moins.

 

Alors là, d’un seul coup, le rouleau de printemps m’est monté au nez et je lui ai répondu, dans un mail légèrement incendiaire que je refuse d’appliquer des tarifs chinois quand je suis une traductrice européenne, nan mais !

 

Le chinois me répond de nouveau par mail, mielleux, gentil, avec des ronds de jambes pas possibles, qu’il comprend  et qu’il attend mes commentaires.

Je refuse de lui répondre ma réponse ayant été plus que négative.

Ben y continue :

(mielleux) : My dear Irène

(Faussement ingénu): I wonder if you received my mail dated…

Incroyable.

Et c’est là que j’ai compris: le chinois, il ne fonctionne pas  aux rouleaux de printemps, mais à la commission.

J’ai une indigestion asiatique moi, vais prendre un Alka seltzer…

 



26/04/2010
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